
Nelson me dit qu'il a peut être quelque chose pour moi mais qu'il ne peu pas m'en parler au téléphone. Je lui demande juste si c'est illégale ou dangereux, ce a quoi il répond "je ne crois pas, tu verras c'est amusant". Je rajoute qu'il faudrait aussi qu'il paie mon billet de train, par ce que je n'est vraiment plus de sous et que pour manger je vole des pâtes a ma voisine qui laisse sa fenêtre de la cuisine ouverte assez souvent. "T'étais pas obliger de me donner ce détail, tu pouvais juste me demander pour le billet. On a beau se connaitre, c'est pas encore assez pour que tu me donne ce genre de détails". Je ne suis plus sure de vouloir accepter ce qu'il me propose, même pour de l'argent, mais ma voisine laisse sa fenêtre de moins en moins ouverte a cause du froid. "Ok je te le paie, mais tu travail trois mois pour moi jusqu'en janvier. Mille par mois et je retire le prix du billet sur ta première paie, plus dix pour cent d'intérêt.". Je ne peu que dire oui au téléphone, "tu recevera le mail du billet ce soir, a demain bye". Je suis anxieux et je déchiquète un emballage en carton de conserve de thon pour me calmer, dans la petite télé il y a beaucoup de reportage sur Obama ou les journalistes disent souvent le mot "noir". Je nettoie quelques affaires avec de l'eau chaude et du gel douche puis envoi une lettre a Clara pour lui dire qu'on ne se verra plus par ce qu'elle est trop conne. Je fait mon sac, reçois le mail que je retranscris sur un papier, puis je lis huit pages de la Bible en finissant la bouteille de Porto trouver au pied du lit de ma voisine. Le train est vide j'étale mes jambes sur le siège a coté de moi en me demandant comment je vais passer le temps durant six heures, un homme me demande d'enlever mes jambes me disant que c'est sa place, je le regarde et dit calmement :
- Le train est vide.
- C'est ma place, regarder c'est mon numéro.
Il tend son billet avec son doigt indiquant le numéro. Je change de place et lis la Bible pendant trois heures, le reste du temps je dort et j'ai faim. Le contrôleur a une moustache horrible et j'aimerais la lui bruler avec un briquet, il me dit d'enlever mes jambes étendu. Nelson m'attend avec de grosse lunette sur son petit visage et surtout ce blouson en cuir punk, atroce. Il ne souris pas.
- Salut Nelson.
- Tu m'a pas l'air si maigre que ça.
- J'ai encore des habilles c'est pour ça.
Il y a un silence ou il gratte son cou et sent ses doigts.
- T'es pas pédé au moins ?
- Non non ! pourquoi tu dit ça ?
- Je sais pas t'insinuée de te mettre a poil non ? Quand t'a dit "j'ai mes habilles encore". Je veux dire te mettre a poil devant moi.
- Non non vraiment pas, je voulais dire que t'a l'impression que je suis...
- Laisse tomber ça doit être mes médocs qui me rendent parano. Excuse mec, ça va toi ? bien, ok, parfait on y va.
Ont rentre dans sa camionnette noir, il met une vieille cassette d'Imuvrini, dont les sons ondule du grave au aigu a cause de l'usure de la bande. Ça donne un aspect encore plus étrange aux chants Corses.
- Tu t'en lasse pas d'eux ?
- Qui eux ? les cons ?
- Je sais pas si Imuvrini sont des cons.
- Ah eux...Non, je l'écoute tous les jours ça me donne la force.
J'attends qu'il finisse sa phrase mais il l'a déjà finis.
- La force de ?
- Je sais pas la force tout court, comme dans Star Wars, le même type de force tu vois.
Il rigole fort d'une manière qui ne semble pas naturel, je me sent mal a l'aise et j'appuie sur mes paumes.
- Alors c'est quoi ?
- Je vais te montrer mais va falloir que tu la ferme.
- Dans longtemps ?
- T'es con ou quoi tu crois que c'est des vacances, je le montre tout de suite maintenant et ce soir on a déjà un truc de prévu.
- Cette nuit ?
- Ouais aussi, un peu.
Le fait que ça ce passe la nuit me fait peur, je déchires un bout de carton dans ma poche, beaucoup de mauvaises choses ce déroulent la nuit. Il y avait eu des statistique a la télé la dessus ou il avait même invité une femme brulée vive a qui il avait mis un masque de poupée pour horrifier de la bonne manière les gens surement. Elle se plaignez surtout de sa vie sexuel je crois.
Il habite dans une sorte de maison de pavillon avec un seul étage, autour du jardin il a installer d'immense palissade en bois qui me donne l'impression d'être dans un jardin témoin Leroy Merlin. Il y a une piscine gonflable rempli d'eau verte mélanger a des feuilles, il frappe dedans du pied et dit qu'il faudra que je la démonte. Il me montre le canapé ou je dort et précise qu'il ne faut pas trop bourrée les toilettes de papier sinon on pataugera dans notre merdes. L'endroit est moche, mort, j'ai envie de boire, de l'alcool.
- T'a pas une bière un truc comme ça ?
- Non j'ai décider de me mettre a la diététique, je veux pas avoir de foutu cancer. En tout cas je veux au moins baiser sans que les filles fermes les yeux, même les putes. Mais t'a un bar a quinze minutes d'ici t'a juste a descendre la route.
- Ok, je vais prendre une douche.
- Une par jour ok ?
- Ok.
- Je vais d'abord te montrer ce qu'on va faire.
- Non la douche d'abord, je crois que j'en est besoin.
Je n'arrive a avoir que de l'eau tiède et il y a une masse horrible de poils, de cheveux dans la baignoire. Le gel douche et le shampoing sont remplis de bonnes ondes, c'est ce qu'il est marquer sur leurs étiquettes. Il m'emmène dans son garage, il y a une drôle d'odeur avec beaucoup de poussière. Il y a une montagne de choses, un mannequin, une grande banane gonflable, un singe empaillé, Un innombrable paquet de guirlande de noël, une selle de cheval, une montagne de vieux comics porno et autres. Un caverne d'Alibaba pour sociopathe. Il y a un grand congélateur blanc horizontale, avec une porte vitrée a travers de la quel je ne vois que du blanc. dessus, la banane qu'il pousse par terre et il met sa main sur la poignet du congélateur.
- T'es prêt a ce que ta vision du monde change ?
- Merde c'est quoi, tu me fait flipper.
- T'es un privilégié mec, dans cette société, même si t'es pas riche, le fait d'être la avec moi dans ce garage ça fait de toi un putain de privilégié. Un truc unique. Sauf si t'étais riche, mais même comme ça, ça serait pas le même privilège.
- Vas y ouvre.
Il tire la porte et un nuage de froid jailli et coule vers le sol. Dedans il y a une masse noir, puis le nuage s'éclaircit, je me rapproche, c'est une forme humaine, de la taille d'un enfant et cette forme a un visage avec de gros yeux noir exorbité, deux troue a la place du nez et une bouche totalement disproportionné, gonflé a l'extrême. Les mains son deux petits doigts comme des mains de tyrannosaure, la peau est gris sombre, presque noir. Il y a une drôle d'odeur qui me donne la nausée. Je me recule la bouche ouverte, les yeux grand ouvert et hoquète une sorte de mot, un cris, je ne sais pas.
- Flippant hein ?
J'ai les mains sur la bouche, j'essaie de dire un truc mais rien ne sort.
- Un putain d'extraterrestre mec, ouais comme dans E.T, sauf que ça ce finis autrement pour sa gueule. J'ai jamais aimer ce film de toute façon.
- Merde, merde, merde, mais...Mais, merde, je veux dire...Merde.
- Ouais merde hein ? C'est un arabe qui l'avait dans sa famille, dans ce putain de congélo. Ils les a attaquer dans le désert, pour les enlever peut être, pour les baiser je sais pas. Mais ce con d'extraterrestre, je me demande ou était passer sa supériorité technologique a ce moment la par ce qu'il a suffit qu'ils lui mettent un coup de bâton sur la gueule pour lui exploser le crane. D'ailleurs il ont fait un travail d'orfèvre pour lui recoudre bien comme il faut la.
Il pointe la bête avec son doit et dessine un arc de cercle dans les air au dessus du crane.
- Il avait un congélo dans le désert ?
Il me regarde, sort une clope, ne l'allume pas, sent ses doigts, regarde la bête et me regarde les yeux mi clos.
- Peut être.
- T'es taré Nelson.
- Écoute je suis ton putain de patron maintenant alors tu ferme ta gueule et ce soir on l'emmène avec nous a la soirée d'un émirat sur les hauteur de Cannes. C'est l'anniversaire de son gamin alors on a intérêt a lui offrir son meilleur spectacle d'anniversaire ok ?
Il allume sa cigarette et la fume.
- Ok.
- C'était pas une putain de question.
J'agite légèrement la tête de droite a gauche pour dire, peut être, "quel gâchis" ou peut être "quel con il est" ou peut être "quel con je suis". Il referme la porte en la claquant et dit :
- Bon faudrait pas qu'il pourrisse plus, j'ai déjà du payer en douce un mec des pompes funèbres pour qu'il le vide et le remplisse tu sais avec tout ces produits pour les morts. Moi merde jamais tu me mettra ça dans les veines a ma mort, je préfère nourrir les vers. C'est marrant par ce que le mecs des pompes funèbre m'a rien demander a part le fric, vraiment trop zarb, les gens déconnent complètement je crois.
J'ai le regard fixé sur la banane et je déchire les bout de carton dans ma poche et j'ai froid. Il m'envoie un nuage de fumée dessus puis sort et me dit d'éteindre en sortant et de ne pas toucher l'extraterrestre. Je reste un peu seul dans la pièce et j'ai l'impression que le singe empaillé me regarde et me juge, j'éteins et sort vite.
Nelson est dans la cuisine en train de presser une orange, il finis sa clope l'éteint dans l'agrume, avale une gorgée de jus et me dit menaçant :
- J'espère que t'étais pas ne train de te branler sur lui, j'ai vue tes mains remué dans tes poches, j'espère que ta pas la gaule pour lui. Sinon c'est clair, tu serais pédé.
- Non non.
- Fait gaffe hein.
Je crois que je suis avec un taré, que je ne vais dormir que d'un œil cette nuit, si je dort et que je vais boire beaucoup pendant trois mois. De suite après ces pensées, je vais dans les chiottes, je m'enferme et simule une diarrhée, réfléchissant a une alternative échappatoire, un plan de secours, quelque chose, n'importe quoi. Assistant lavement d'estomac, nettoyeur de poubelles d'hôpital, nettoyeur de scène de crime passionnel, sexuel et d'enfanticide, Lustreur de pieu pour vampire, n'importe quoi, loin d'ici.
Le gamin a neuf ans et son père est un émirat comme on les imagine, dans sa sorte de toge blanche avec des lunettes noir en pleines nuit, il sniff un petit tas de coke sur le coin d'une table. Son fils le regarde et crie encore une fois qu'il veut tiré sur l'extraterrestre. Le père me regarde et dit qu'il veut que son gamin puisse tiré sur l'extraterrestre. Nelson s'interpose et avec un grand sourire immonde affirme qu'on va arranger ça, le temps d'aller chercher une vitre par balle. Il m'envoit avec la camionnette voir un ami a lui en me disant qu'il me coupera le petit doigt si dans trente minute je ne suis pas la avec la vitre. Le gars m'attend a son armurerie, une grande vitre pleine de trace de doigt sous son bras. On se serre la main et il me dit :
- Ah ces putains d'arabe hein ?
- Ouais je sais pas mais ouais.
Il la met dans le coffre et comme j'ai cinq minute d'avance je me gare en double file et achète une petite bouteille de vodka. J'en bois une grande lampée en sortant de l'épicerie puis je la glisse dans la poche intérieur de ma veste de smoking. Quand j'arrive Nelson me met une claque sur la tête sans rien dire et je ne dit rien puis on installe la vitre devant le congélateur incliner sur un rebord dans le jardin. Le gamin prend le gros neuf millimètre avec un embout silencieux, j'ai cru que son père aller tiré ses mains sur celle de son fils, mais en faite non. Le gamin tire tout seul, deux fois et le recule le pousse en arrière si violemment qu'il manque de trébucher. Il serre les dent avec un sourire. Son père crie des chose en arabes derrière lui, en levant les bras, affalé sur un canapé ou il y a deux filles entre seize et vingt cinq ans en maillot et elles grelotent, alors ils dit en anglais a un majordome asiatique d'amener un radiateur, ils les serrent contre lui en léchant leur buste. L'enfant tire encore trois fois puis il jète le pistolet dans le gazon, cour vers son père et dit qu'il veut voir les seins des filles sur le canapé. Le père claque les cuisses des filles et elles enlèvent le haut de leur maillot, leur dent claquent et elles se mordent les lèvres pour arrêter ça, leurs tétons pointent. L'enfant regarde et palpe, l'une d'elle me regarde et me fait un clin d'œil. Je me tourne, en bois un peu de la vodka, derrière ma chemise que j'ouvre comme si je me concentré sur mon portable sorti de ma poche intérieur. J'ai la tête qui tourne, Nelson a une sourire d'imbécile heureux, fixant l'émirat. Un majordome, peut être le même a qui le père avait demander un radiateur, peut être pas, asiatique en tout cas. Ce majordome apparait devant moi en titubant, se tenant la jambe, en sang.
- Help me, my leg, the child, he shoot me in my leg.
Tout ça avec un accent vraiment horrible.
En rentrant, Nelson fume un joint au volant, je sort la bouteille et bois puis la tend a Nelson.
- Non mec, non, le cancer ta oublier ?
- Putain tu fume un joint qu'est ce que tu me raconte.
Il fixe la route et j'ai l'impression qu'il ne la regarde vraiment, ses yeux ne bouge pas, ne tremble pas. Comme si il se perdait dans la ligne blanche au milieu de la route, jusqu'à ce que tout devienne floue. Je dit :
- Tu l'a payer combien ?
- Rien, ce mec me devait un paquet de fric de l'époque ou je vendait les bédé porno. Et encore je me demande presque s'il me devait pas plus que vaux cette chose.
- Tu crois vraiment que c'est un extraterrestre ?
- Je m'en fout, tant que les autres le croient et que ça me rapport du fric.
- T'a pas une peu de conscience ?
- Hein ? Arrête tes conneries de minette, de quoi tu me parle, de la conscience ? Je crois vraiment que t'es un pédé, vraiment. Tu devrais écrire pour un magazine de gonzesse.
Le lendemain matin je me réveilla tot, je pris mon sac, le singe empaillé puis le bus. Je vendis le singe empaillé dans une boutique que je connaissais a Cannes et Nelson m'appela une dizaine de fois sans que je ne réponde et laissa trois sms dont un ou il était marquer "Put1 denculé d t mèr l chiene sucese de cha mon put1 d singe mon singe t 1téré a m l ramné ou j t jur qe ton put1 d pér l con moul bit put borgne ton put1 d pèr j l but sou té yeu". Je le dénoncer anonymement au flic le jour meme dans une lettre disant qu'il avait un cadavre chez lui et qu'il gagner de l'argent avec. Ma grand mère m'accueillas chez elle et je vécu deux mois la bas avant de trouver un job dans un fast food dont elle connaissait le gérant. Au information il parlèrent d'un maniaco dépressif a tendance mégalomaniaque qui trimballer le cadavre d'un enfant africain avec une maladie orpheline "atroce qui le déformer", sans en dire le noms de la maladie. Ma grand mère dit :
- Comment des parents peuvent ils faire ça ?
Je mange une boucher de purée avec le jus de viande, c'est bon et je la regarde pour dire :
- La pauvreté, je ne sais pas, pleins de conneries peuvent faire ça, pleins de con peuvent le faire.
- L'Afrique c'est horrible.
Je n'est vue l'Afrique que par un camp de vacance en Tunisie.
- Oui c'est horrible. Je dit ça puis je n'est plus faim et il y a un reportage sur une quelconque manifestation étudiante a la télé. Ils casse tous et ça m'énerve
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