dimanche 5 avril 2009
MUSIC VIDEOS : DROGUE ET ELECTRONIQUE
La fameuse chanson qui sera reprise plus tard par les Pixies. Ici en clin d'œil à la Corée du Nord et à saes godemichés en forme de missiles longue portée. Avec un poke pour Kim Jong Ill, cocaïnomane mégalomaniaque fan de cinéma. Rien d'électronique là ok, mais ce serais l'ode, l'hymne vers l'étrangeté et la beauté, le requiem avant le trip psychédélique qui suit, la montée de la montagne russe. La réclame pour des bonbons à la menthe avant le générique. "Kiss koolos partenaire de votre programme".
Le générique de dessin animé hippie pour gamins orchestré par Boards of Canada, ça donnerait ça. Générique où l'on ne se douterait pas encore de l'effet de la drogue, mais qui nous emplirait de questions sur l'histoire de ce dessin animé étrange, coloré. On baignerait dans une joie contemplative revenant à des racines de l'enfance déformées mais agréables. "La prison des enfants heureux". Phase d'euphorie, une première montée.
Un clip génialement pensé, accompagné d'une musique éléctro moderne supportable voire sympathique dans certain élan. Qui serait notre première descente piquant à vif nos nerfs, créant de la sueur sur le bord de nos fronts, en flippant des créatures rencontrées. Ici c'est surtout le concept du clip qui capte totalement l'admiration. Un tableau à feutre, un feutre, un dessinateur et voila ti po que je t'enchaine de l'animation "éphémère" et surréaliste de toute beauté pop ninja ku . Moi non plus je ne sais pas du tout ce que ça veut dire, mais on va dire qu'on est trop hype. "Mon chien et ses potes veulent mon foie". Première phase de peur, première descente.
Un petit court métrage/clip, où le réalisateur enchaine le don de l'imagination et de la musique éléctro rétro cheap, qui étrangement dans son kitch et ses mélodies me touche et qui m'évoque parfaitement la fin du monde dépeinte ici. Je ne changerais rien à cette vision clipesque et à moitié enfantine où l'univers devient furieusement pop. Quand les trous noirs montrent leur amour des Rolling Stones. Offrir un sentiment de positivité avec la fin du monde ? C'est possible avec cette vidéo qui mélange Lsd et effondrement de l'univers. Ça aurait pu être le générique de "il était une fois la fin de l'univers". Manque que le maitre à longue barbe. "La fin du monde où je vole et joui". Phase d'euphorie 2, deuxième montée.
Là c'est la phase où l'on voit ses enfants futurs et sa propre naissance passée mélangés de manière immonde et terrifiante. On chercherait des noms à ses enfants futurs, avortés ou non, déjà dans la quarantaine, et on crierait le nom de sa mère en nageant dans notre sueur et en dansant comme un épileptique sous perf’ de café. Priant le trou lumineux central de ne pas nous laisser seul ici dans l'utérus avec le spectre de ses enfants non désirés. "Faille temporelle utérine". Phase de peur 2, deuxième descente.
On danse par spasmes sur un canapé trempé de sueur, observant des couloirs de lumières très 2001 au plafond, inventant un rock gueulard électronique où l'on chante façon star academy métal ayant abusé de poudre bonbon pétillante à la cocaïne de sulfure. Cherchant LE créateur, celui de la Playstation un. Mais on ne se souvient plus de son noms Japonais. "Lumino thérapie en mode memory card port 1".Il n'est nulle part dans le plafond, merde. Phase d'euphorie trois ,troisième montée.
On panique, on ne trouve pas le créateur. La sueur se remet à couler sous forme de cascades acides qui nous font sentir tous ces poils pervers qui nous couvrent, un terrible besoin de se raser entièrement le corps nous envahit. On déambule dans notre appart qui s'es transformé en nid spectrale de toutes nos soirées merdiques qui nous ont pourris la vie, à mater des chiennes en chaleurs et des bœufs en rut, sodomisant a même le sol, fellation sur le bar et rire à notre approche. On s'entend dire toutes des putes, tous des enculés, puis un flot incontrôlé d'insultes diverses et variées. Engageant une bagarre contre une bouteille vite de Volvic citron qui a l'apparence de cette fille aimée à seize ans, mais dans sa version chirurgie esthétique à cinquante balais. On va crever sous ses nichons en plastiques, vite le rasoir, il faut tout raser. "Spectre de garces en plastiques veulent nos poils".Phase de terreur ultime, descente finale.
Heureusement c'est un triple protection quatre lames, de petites écorchures ensanglantés dans une mottes de poils pubiens devenus punk
On se réveille sur le parquet la gorge sèche et à vif, le crane contenant un gremlins obèse. On se dit que plus jamais on ne bouffera de barquette micro-ondable de poulet riz curry périmé depuis un an. Une grande goulée d'eau fraiche au robinet, on s'allonge sur le canapé encore humide et puant de sueur, une bouteille de vodka glacé contre le crane, on regarde dans son caleçon, yeux écarquillés puis on allume la télé. Sur la chaine "lendemain de trip flippant avec Geodesic pour te décontracter sur la fin".
Un dernier trip reposant pour la fin, pour récupérer.
Quel kiff cette bass...Repos mérité dans les entre frenchouille, classe, aérien, puissant de ce morceau de Air.
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