jeudi 30 avril 2009

MOODD PODCAST 5


MOODD DANSE SOUS L'ACIDE

Crise financière, grippe porcine, Luc Besson, autant de tristesse et d'inquiétudes bonnes a ronger le morale. Alors toi l'hypo(hyper)condriaque au fond a gauche tu me range ta boite de Tamiflu, toi l'ancien investisseur chez Madoff au milieu tu me recouds ces veines et toi Luc besson relâche la banlieue de ta cage doré opportuniste wesh cousin et arrête le cinéma.

Ici c'est le podcast MOODD Eden, sauveur de l'humanité d'1h30, tout simplement, le Neo de la misère du réconfort, tel la puissance d'un Pascal Sevran dans la chansonnette pour vieillard en plein smurf raciste, tel jésus pour la profession boulangère. Pour danser a poil au milieu des météorite flamboyante qui s'écrasent, pour lécher les barres de métro, pour aller vivre dans une cabane et élever le choux. Préparez vous un jus de tomate avec du céleri, pieds nues et danser avec les épaules. Voila comme ça, vas y ouais.

TELECHARGE ICI TA DOSE :
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ABOUT BLANK : CHAPITRE 8


8 / Accident violent et ne rien faire



Je me retrouve dans un grand supermarché de tôle, climatisé, Anthony devant moi, les bras pleins d'un pack de biére, de corn-flakes, d'une bouteille de coca, de deux yaourt. Il ne veux pas que je porte quoi que ce soit. Et il y a une jeune et jolie caissière, qui je trouve, me regarde bizarrement de derrière sa caisse ou il y a notre queue. Je suis sûrement un être magnifique avec mes imitations wayfarer sur le nez, rock star en papier mâcher du quartier. Derrière un vieil homme à la gueule sortie tout droit d’un western crade, soleil et effort ou sieste. La caissière a ce petit regard de côté, dans le genre « On se connaît ? », « Ce n’est pas lui le tueur de Douville ? », « Est ce qu’il arriverait à me faire jouir ? ». J’ai l’impression d’en avoir une grosse et je prends ce que je pense être un air de mec sur couverture de magazine pour minette a seins en boutons. Bouche légèrement ouverte, tête un peu pencher, une jambe tendue et droite, une jambe légèrement pliée. Comme si je m’en foutais, comme si je ne faisais pas exprès. Tout le monde fait exprès. Je suis le plus fort, j’ai gagné. Le vieux finit de payer. Anthony libère ses bras sur le tapis roulant et elle, la caissière, lève ses yeux de Bambi vers lui tout en faisant son travail.
- On se connaît ? dit-elle.
Je me sens humilié.
- Je me souviendrais d’une aussi jolie fille. Lui répond ce chére Anthony..
Approche Don Juan chemise ouverte avec poils sur torse et chaîne en or dans le concept ça me donne envie de sourire. Mais il l'adapte de maniére apocalyptique, avec sa beauté, son attitude, le détachement et le rythme et le son de ses mots, ça passe, elle rougit devant nous, devant lui. Je suis plus que jaloux, je suis mâle dominé, quand moi, qui ne me considère pas immonde, il me faut plus que ça pour aboutir a ça. Puis D apparait dans ma tête, je me raccroche a ce que j'ai, a ce que je peu avoir. Je la chasse en regardant le décolleté de cette caissière, j’ai l’impression qu’elle n’a pas de soutien-gorge. Il reste tout de même une miette de D. Je me fou de pas réussir à baiser à tombeau ouvert. Je me le fait croire. Instinct de survie oblige.
- Tu finis à quelle heure petite dame ? Dit Anthony.
- Heu…Vingt.
- C’est ton âge ?
Elle rigole doucement, elle est belle, c’est la fille avec la quel on pense directement au sexe. Ou être immonde en l’espace de cinq minutes grâce a une jeune et jolie caissière qui doit avoir vingt-cinq ans. Anthony l'achève.
- On passe te prendre à vingt heure dix ?
Ok, devant l’entrée principale, la bas.
Elle pointe un long doigt fin avec un grand ongle au bout, une homme sur la trajectoire semble croire qu'elle le pointe. Je suis soufflé pas l'efficacité d'Anthony. Je suis laisser derrière eux, sans avoir réussi a croiser son beau regard de fille une seul fois. Anthony est extérieurement, discrètement comblé
- Parfait alors.
Sur le parking, je lui demande si c’est légal de tenir a trois sur sa moto. Il me dit que quand il est question de sexe il n’y a plus de lois. Que l’autorité suprême dans cette histoire c'était nous, plus haut que Dieu encore. Encore ce mec. Je lui dis que je ne pensais qu’il n’y avait que les Eloims qui étaient au-dessus de Dieu. Il me souris, toujours ce sourire. Personne d’autre ne m’a jamais fait le siens. Ont se met sur le chemin du retour sans casque et ont croisent huit belles filles pour dix minutes de trajet, j'entends Anthony me les compter en criant pour couvrir le bruit du moteur de la moto et du vent. On croise aussi une voiture de police et un enfant de dix ans seul sur un vieux vélo rouge, en métal rouiller , qui s’amuse a chanter une chanson de cour de récréation, en boucle. Que j écoute religieusement, arrêter au feu rouge.
- Martine Titine tonton l'hérisson, les couille a papa sont pendus au plafond, Mamie les regardes en se grattant les nichons, Papie les voudraient pour jouer au ballon…Martine Titine…
Arriver chez lui, il est dix-neuf heure trente. Ont se douchent, se parfument, se coiffent, se décoiffent, se recoiffent. Il me prête un t-shirt noir moulant, colle en V. On s'assoit dans le salon, par terre et il met Joy Division dans sa belle chaîne audio. Les belles mélodies sombre et grasses envahissent l'espace. Un rêve noir, éveiller et mélancolique. Ont boit nos cocktails de fruits sans alcool dans cette ambiance, on avale deux yaourt chacun. Pour avoir des os solides et un sperme épais. Je lui demande :
- On va ou ce soir ?
- On verra, tu verras.
Je me demande ce que fait D, ou elle est, si elle est toujours en vie, dans un hôpital, dans une chambre d’hôtel, avec un inconnue, si son frère me cherche en ville pour me tabasser, si elle pense a moi, si elle m'a un peu me pardonner, si elle est perdu, si elle pense m’aimer. Je n’es même pas de numéro pour l'appeler et vérifier.
- Comment elle s’appelle ?
- De ?
- Cette fille à qui tu pense avec tant de concentration que tu bois ton verre vide.
- Oh ça ?
- Oui ça.
- Une fille comme ça, avec qui je me demande si j’ai pas mal déconner, pire encore que de t’avoir ouvert la jambe pour tes douze ans.
- son noms ?
- D.
- Intéressant. D comment ? D T ?
- Hein ?
-Son prénom c’est D et son nom de Famille T c’est ça ?
-Il n'y a pas de logique dans ta blague.
-Je ne suis même pas sure que s'en soit une de blague, juste un de mes délire habituel, pour faire l'intéressant.
Il sourit, encore et encore. Je lui rends un sourire amoureux.
-C'est son noms, c'est tout. Surement pas administrativement parlant, mais c'est principalement son noms.
- Va falloir que je le reprenne dans mon bouquin.
- Si tu le dit, je suis pas sure que ce soit intéressant.
- Woouuu Donnie le cynique.
- Wooouuu Anthony le maître queue.
- Et oui je sais que t’aimerais avoir la même.
- Apprend moi a avoir cette queue.
- Je t’ai déjà tout appris.
- Tout et rien surtout.
Silence, chacun perdu quelque part le regard vide. Moi :
- On y va ?
- Allons y jeune homme.
La moto vrombi et il conduit sans peur. L’air toujours humide et chaud dans cette été, chargé d’odeur saline et brûlée. La jolie caissière est à l’heure devant l’entrée du supermarché encore ouvert. Elle est maquillée, ce qui fait encore plus ressortir ses yeux de filles, sexy dans sa jupe courte qui flotte. Elle est belle d’une manière très sobre et je sent Anthony y réagir quand sa silhouette sort de la route. Réagir ne veut pas dire amoureux.
Il faut que je trouve D demain. La moto ralentie et stop devant la caissière. Elle soulève sa jupe, révélant une culotte blanche. Elle est souple quand je vois ses jambes s'écarter pour se faufiler entre nous sans que j’ai besoin de descendre. Alors que tout seul j’ai déjà du mal a monté sur cette moto. Je suis complètement pétrifié de frisson érotique, par son entrejambe qui m'a fait deviner son sexe de femme derrière sa culotte. Peu de pudeur, ou alors insouciante. Je me sens gêner d’avoir regardé la, bien qu’elle ne me regarde même pas. Le pouvoir qu’a le sexe sur un mâle est infini. C’est pour ça qu’elles ont le contrôle, peut être un jour y aura t'il une rébellion masculine.
- Moi c’est Claire au faite.
- Lui c’est mon cousin Donnie.
Elle ne se retourne même pas vers moi.
- Et toi ? Dit Claire à Anthony.
- Moi c’est Dan.
Il faudra qu’il m’explique ça.
- Enchantés. Tu rends ma vie plus belle.
Le même malaise que quand une fille vous dit une phrase affectueuse trop rapidement, au premier rendez-vous. C’est souvent signe de problèmes, au moins mentaux. Manque d’amour ou manque de pleins d’autres choses. Le coup de foudre même s’il est rare, ça arrive, et même s’il arrive on ne dit pas de phrase affectueuse au premier rendez vous. Elle dépose un baiser par derrière sur la joue d’Anthony, et elle se sert a lui. Trop d'aise a mon goût. Ça court tout droit a une orgie. Ça court droit a des embrouilles. Je comprends mieux pourquoi Anthony s’appelle Dan maintenan.t Ça devrait me réjouir, sachant que je pourrais profiter d’elle grâce un beau cousin, une belle fille. Mais D continue de jouer au petit poucet dans ma tête. Et je regrette des choses. Et je regrette le temps torturé du doux vent amoureux inavoué, c'est la version romancé. Les choses dégueulasses me paraissent dégueulasses, je n’arrive même pas à en profiter. Anthony a les mêmes préférences que moi pour les soirées, donc ni boites de nuit, ou détruire ses tympans sur de la mauvaise musique, ni jeu de plateau avec des connaissances coincés du cul. Je suis un vieux con tout en pensant être le plus con des jeunes cons. Ce qui contient tout de même une bonne partie de mégalomanie a moitié assumé. Ont se retrouve dans un bar que l’on peut appeler d’un style underground. Sans être trop crade, mais juste assez pour garder son statut. Ou les table en bois dates des années quatre vingt, poisseuses et vieilles. Ou les serveurs tutoient et ou des groupes joue sur des guitares mal accordées debout sur la table, en renversant les verres pour jouer les rock star. Pendant qu’on s’étouffe dans la couche d’ozone du bar, chaleur extrême et fumée de joint et de cigarettes. Ça c’est cool au sens jeune. Claire s'assoit a coté d’Anthony, je m’assoie en face, je crois , sur quelque chose d’humide. L’air est bondé d’un rock teenagers potable mais très fort, plaisir régressif, il faut crier pour parler. Claire se penche a l’oreille d’Anthony et cri quelque chose. Je me penche vers elle et lui demande :
- Quoi ?
- Hein ? Me répond-t’elle.
Je me penche au plus prés et crie plus fort.
- Qu’est ce que tu a dit ?
- J’ai dit « hein » .
Je me demande si j’ai, bien entendu ce que je viens d’entendre.
- Non ! avant ça a Anthony ! Dit-je en articulant bien comme avec un bébé.
- Ah ok ! je disais que c’est cool ici, je viens de temps à autre avec mes copines.
- C’est super Claire, vraiment super. Tu as vraiment un énorme vagin, c’est cool. « Cool » revient à la mode tu sais.
- Oui ! me dit-elle pour que je la lâche.
Je me soulage d'elle et je les laisse gentiment papillonner pendant que je regarde ce chanteur qui donne l’impression qu’il va se vomir dessus, visiblement en train de bander, complètement rockn' roll, bravo tu le joue bien, j'ai l'impression de voir Christian Audigier dans son propre rôle. La guitare est trop forte, sa voix mauvaise en plus de son anglais yaourt qui ne veut rien dire, basse inaudible, je me demande même elle est brancher, quant au batteur, il semble simplement perdu. Parfaitement underground, ce qui ne veux pas dire que j'aime ce bar. Trois heure a observer, boire des sex on the beach trop sucrées, danser et tripoter une jolie fille enrober. Peut-être jolie par ce que j’ai bu. Ont sort de la boîte et je revis dans le dehors qui me paraît froid. Loin de cette l'atmosphère cancérigène du bar. Anthony est bourré, Claire est joyeuse et elle prend le guidon de la moto, pendant que je sert de lanière de sécurité humaine à Anthony, m’accrochant a lui avec l’antivol de la moto sur son ventre et mes grand bras, par derrière. Je questionne Claire, qui ne m’apparaît toujours pas sympathique, juste baisable. Lui demandant si elle sait conduire une moto, elle me sort un « oui » douteux. L’appartement d’Anthony n’est qu’à quinze minutes, la survie est a porter de main. Il doit être dans les trois, quatre heure du matin. Le moteur s'allume dans beaucoup de bruits, elle démarre en trombe et manque de nous aplatir dans le mur face a nous, en perdant l’équilibre. Elle rigole et je suis blanc comme la couleur et je sert Anthony, qui dort, de toute mes maigres force, fermant les yeux, sans casque ni Dieu. La moto s’arrête au bout de l'éternité, ou je nous est senti perdre l’équilibre plusieurs fois dans la vitesse sur le goudron, son hilarité en fond. L’endroit où j’ouvre les yeux n’est pas l’immeuble d’Anthony.
- On est ou là ? Phrase que je prononce avec méfiance agressive, priant qu’elle n’est pas l’idée de voler nos reins.
- On est chez moi petite chose. Me répond Claire.
C’est sa première phrase affectueuse envers moi.
- Bon bon bon...Tu habite seul ?
- Pas vraiment.
- Tu habite à plusieurs ?
- Si je n’habite pas vraiment seul c’est que je n’habite pas vraiment a plusieurs, mais un peu.
Je ne comprend pas.
- Je vois. Dis-je en me pressant d'être convaincant.
Anthony ne se réveille pas et il baragouine quelque chose ses yeux fermés. On le monte chez elle, au deuxième étage. Ont déposent Anthony sur le canapé, endormi. Elle l’embrasse sur la joue et lui dit bonne nuit puis se tourne vers moi.
- Tu a envi de coucher avec moi ?
- Ben, tu es jolie. Répondis-je en me sentant petit garçon.
- Ce n'est pas une vraie réponse, mais viens.
Elle prend ma main moite et m’emmène dans sa chambre qu’elle laisse dans l'obscurité. Sa chemise blanche s'enlève et l'on me révèle ses beaux seins de tailles moyennes aux tétons durs. Je la regarde avec désir, je bande. Mais les miettes honteuses de D sont accumulées dans ma tête de façon a annihilé la baise.
- Écoute j’ai envie de toi, vraiment. Mais avec l'état de ma tête en ce moment. J'ai trop de choses la dedans. Et je penserai à une autre fille même si je te baisé.
- Ça me va tu sais.
- Moi non.
Ma queue est une chose molle et je vois ses tétons se ramollir comme une fleur fané aux images accélérer. Elle m’observe dans le noir, passe sa main sur mon visage doucement en m’effleurant. Et d’une voix mélancolique :
- Tu peux dormir avec moi quand même, de toute façon le canapé est pris.
- C’est gentil.
Je me demande à quelle époque de sa vie, à quelle histoire, a quel seconde, quel mélancolie je l’es ramener. Je lui souris dans cette obscurité, et je ne vois pas son visage triste, ou pas. On s'allonge sur le drap, elle reste en jupe avec ses seins nus et elle me prend dans ses bras, je l’entoure des miens. Je pense a cette instant contre elle puis m’endors.
Quand je me réveille, Claire s’est transformée en un bout de papier blanc avec des mots au feutre noirs.

Merci pour la sieste et tes bras, je suis désolé. Tu m’as rendu la vie plus belle, J’espère qu’on ne se verra plus jamais. Je t’embrasse fais attention à toi.

C'était une sorte de nymphomane sentimentale peut être.
Je prends une douche, me lave le corps avec du shampoing démêlant sans le vouloir, et les cheveux avec du gel intime sans le vouloir. Je n’est sûrement pas assez dormi. Dans la cuisine, il est quatorze heure et il y a un déjeuner préparer pour nous.
Elle, a disparu de son appartement. Partie travailler où voir un autre homme, ou même une femme, qui lui rend la vie plus belle. Je réveille Anthony complètement comateux qui me dit que sa tête va exploser. Je lui répond de bien penser a ramasser ses bout de cerveaux, de ne rien oublier ici. Je pense à D.
Je laisse un mot à claire, griffonner sur un bout de sopalin.

Ok Claire.

On grignote le petit-déjeuner et retour sur la moto d’Anthony. Dont la petite vitre avait étais fendu en plein centre par quelqu’un ou quelque chose durant notre absence dans cette nuit, ou cette matinée. Claire peut-être? Claire la femme démagnétisée. Je suis maintenant persuadé qu’il faut qu’elle voit un manitou des temps moderne. Anthony semble se foutre de cette vitre cassée, comme moi d’ailleurs, mais ce n’est pas ma moto. Je lui demande de passer à l’hôtel de D.

mercredi 29 avril 2009

! SEXE ! SEXE ! SEXE !

Titre aguicheur façon spam africain qui vend de l'élargissement de pénis. Ici c'est surtout le billet que j'espère récurrent, touchant au sexe, débattant de pratiques, de courants, d'idées, d'œuvres et autres trucs machin chose.

LA FESSÉE


La fessée, symbole de punition du monde de l'enfance, plus symbole que réelle douleur. Sauf si vos parents se la jouent old school façon déculottée.
Il y a la petite tape, le truc amicale, aimable, polie sans l'être. Soit pour déconner, soit pour aguicher une secrétaire pleine d'ambitions, soit destiner a une amante en ballade. De quoi montrer ses désirs de manière mi souriante au deuxième degré.

Le stade supérieur ensuite, la claque fessé molle. Au travers de l'habille l'on enveloppe la fesse et l'on fais sentir une douceur érotique a la personne visé, en générale dans cette catégorie de fessée, une amante aimée. Généralement effectuer chez soit ou en dehors discrètement évitant les regards, ou bourré.

Puis la claque fessée qui porte bien son noms. Au travers de l'habille l'on claque fermement une fesse pour l'agripper tel le macho italien qui vis encore dans les année 80 avec moustache et Ferrari, léchant du champagne sur sa biatch gabanna, baignant gambettes dans la piscine. Ou alors feu passionnel érectile, ou l'on frôle par derrière, le cou et le visage du/de la fessé(e), de l'amour, de l'objet. Amour ou sexe, stade fessée du milieu medium.

Viens la claque fessée a même la peau, celle de l'ébat amoureu dans la nudité révéler. Fessée la plus répandue et naturelle. Souvent destiner a la femme/fille qui sous les coups de bassins, généralement en levrette, aime sentir la puissance et la force de l'acte et qui crée chimiquement avec ce claquement des doses d'adrénaline offertes au cerveau. Plaisir que chaque femme se surprend a découvrir et que chaque homme surprend a découvrir chez chaque femme.
Complication mathématique de la sexualité schématisé. C'est le noms concept que j'ai trouver pour cette phrase de grand penseur aux couilles vides.
Pour l'application de cette fessée chez l'homme elle est plus rare mais souvent apprécier.
Vous avez vue comme je vous apprend la vie façon cours de SVT avec prof qui veux trop être ton pote, c'est ça classe Moldave.

Au dessus c'est de la fessée dite professionnelle. C'est a dire de la fessée touchant au domaine instrumentalisé de la douleur, qui joue dans la S.M. Plus obscure et jouant sur la domination, la punition, elle joue tout de meme également des doses d'adrénaline déclencher par les douleurs.

Fessée punition commune a l'enfance au départ, plaisir sexuel de la communauté adulte ensuite. Vous vous rappelez quand on sucer nos pouces ?

MORCEAU QUI COURS DANS LA RUE AVEC DES ETINCELLES


DOSH / If you want, you have to

Ça débute comme un Sigur Ros au piano avec un chanteur muet, puis l'on imaginerais The Chemicals brother débarqué avec un pack de coca cola, s'installer dans un coin, débuter un duo avec les Islandais dépressif de Sigur. Explosant le morceau dans un trip accoustico éléctrico épico féérique, plein d'espoir, qui monte dans son ampleur chorale quasi philharmonique au fur a mesure du time code.

L'amoureux qui court dans la rue en pleine nuit pour rattraper l'amour de sa vie, des étincelles sortant des yeux, façon pub pour Nike par Spike Jonze. Simple rayon lumineux sonores qui augure autant de bonne choses que le printemps lui même. Sons enfantin et clair, éléctro piquante dans le même ton. Niais de manière attractive, niais de façon jouissive, niais pour être engloutie dans une envie sucrée de blanc.

Simplement jolie, Laissons le cynisme pour la jouissance naturelle d'un moment agréable, d'images simples.

http://www.myspace.com/doshanticon


08.50/10


MUSIC VIDEOS : Bouge les pattes et parfois pleure

Black Lips - Shortfuse

Morceau comme enregistrer au micro msn haute gamme, mélange de variations rock a base de sud des Etats-Unis, de rock Africain, de délires a effets multiples. Qui donne envi de danser un rock a billy sortie de nul part, sans père ni mère, mais avec grand oncle et cousin éloigner. Suis je clair ?



Passion Pit - The Reeling

Véritable schéma de l'éléctro Pop moderne, groupe dont toutes la communauté musicale "pro" semble être tombé amoureux avec leur prochaine album que je n'es pas écouter. A prendre avec des pincettes vue le cassage de tympan engendré au final par la pastille "coup de coeur Fnac" en général. Quand au morceau de la vidéo, je sent bien la Tania Bruna Rosso (no sabe como son noms s'écrit), la fille bobo hype trop kikou lole inroks hihi avec accent "non mes parents n'ont pas de château dans la Marne et j'aime pas la coke hihi kawai carrément clair". Ben cette fille qui choisis ce qui ce vend et ce qui ne se vend pas grâce au grand journal, elle aurait surement choisi ce morceau comme jingle pub. Morceau pop sans grande ampleur, qui fonctionne parfaitement selon ses codes, qui fait plaisir dans le slip un samedi matin en faisant son ménage.



Kanye West - Amazing

Chouchou hip hop, Kanye, Rappeur riche dés l'enfance, mégalomane mais sympathique. Fana de pop culture et d'expérimentations, qui avec son dernier album étrange ou il ne rappe plus, mais chante avec son vocoder qui me donne l'impression qu'il ne sait pas chanter. Alors oui on a bien compris que Kanye était triste par ce que sa copine l'avais larguer et que sa mère était morte la même année. Ce qui lui a naturellement offert l'opportunité d'explorer son ressenti. Je n'es pas accrocher a l'album mais je reconnais son travail. "Amazing" avec ses plan de nature en hélicoptère façon camé, c'est le morceau trippant pour boire son vodka orange au petit matin quand tous le monde dort dans tous les coins, après une nuit blanche chez quelqu'un.



Caribou - Hummingbird

Fruit musicale terriblement mélancolique avec ses sons d'automates poétes tel un Wall-e héroïnomane au chômage qui observe la nature reprendre ses droits plusisuers millénaire aprés l'extinction de l'Hommes. Clip aux magnifiques images tirés de rushs documentaire de l'institution Boards of Canada (d'où le groupe éponyme tire son noms). Images d'une beauté contemplative simple mais merveilleuse beignant dans une mélodie musicale interlude qui fais généralement partie des Face-B. A ne pas écouter par hasard en achetant son pain, risque de dépression paranoïaque.

mardi 28 avril 2009

INTERNET


Sorte de clip interactif hispanique gonflé de poésie internet aux influences japonaises. C'est un beau tableau du design web qui défile gentillement, a nous de laisser nos traces de pinceaux pour dessiner la musique et accompagner les animations qui prennent vie. Ajouter une musique sympathique et vous avez le petit site du buzz web "je suis trop un poète du monde moderne niqué sa mère". De la poésie en chaise roulante, agréable. Une échapper de l'imaginaire dans l'encre et le bucolique de pixels.

http://soytuaire.labuat.com/

VIDEO HALLAL

Parfois on se retrouve confronté a quelque chose de tellement énorme qu'elle déforme la réalité tel un trou de verre brisant l'espace temps, on se retrouve clouer sur place bêtement. La le trou de verre c'est deux mecs en pause déjeuner sur leur lieu de travail, un chantier, avec leurs sandwichs. Qui seront la dynamite culinaire, point de débat sur la viande porcine, non, pas sur la grippe porcine qui va tous nous anéantir, mais sur le terme hallal. Simplement surréaliste a se pisser dessus.

ABOUT BLANK : CHAPITRE 7


7/ Essayer avec tout le monde par ce qu’on y arrive avec personne

Je sors de ma douche. D s'est évaporée. Quelqu'un m'a monté un pansement, du coton et de l'alcool. Je me demande si ce quelqu'un observe la vie des gens qu'il sert, ou s'il sert juste.
Je m'habille, désinfecte ma plaie, fini le croissant entamé et pli le dessin de la prison des enfants dans ma poche, pour me rappeler de bonnes choses. Je ne pense pas que je ne reviendrai jamais dans cette chambre trop chère pour quoi que ce soit. Alors je la regarde comme si elle mourrait. Dans le couloir en descendant, je croise un employé. Il passe ses yeux sur moi, puis les détournes, passe derrière moi. J'entends "connard". Je m'arrête, pour rien, je repars. Devant l'hôtel D est a la place du mort, dans une Peugeot 306 de location. Avec ses lunettes mouches. Qu'est ce qu'elle attend de moi ? Je m'installe au volant avec douzes heures de cours de conduite.
- Je ne peux pas D, c'est pas la peur de nous tué, c'est la peur de tué quelqu'un.
-On verra bien.
-Merde.
-T'aimes être grossier hein ?
-La c'était pour nous souhaiter chance.
C'est une sorte de troisième D, entre celle que j'aime et celle qui détruit. Et c'est moi qui l'ai amené ici, la troisième D. Je démarre, cale. Je redémarre et roule doucement, me rodant. Heureusement cette voiture est la même que celle de mes cours de conduite, que je n'ai plus depuis deux ans. D met un cd, « Song for Jo » de Scarlett Johansson sort des enceintes doucement et je sent plus encore l'été.
- C'est le cd que je t'avais gravé ?
- Oui, j'aime bien.
- Je t'aime.
Je le dis comme une politesse plus qu'une vérité. Et je me demande pourquoi je le dis.
- Je sais. Me répond D.
Je suis un gros con. J'ouvre grand les fenêtres avant, avec la climatisation, l'humiditée. La circulation est lente sur la promenade, je glisse au ralenti la dedans. Entre celui que je suis et celui que je ne serais jamais. Ça m'aide, de m'oublier pour la conduite je crois. Je lui demande :
- On va ou ?
- On a qu’à longer la côte.
- J'avais entendu arrière-pays.
- Oui moi aussi, j'avais entendu ça, mais je veux rester prés de l'océan.
- C'est une mer pas un océan la Méditerranée.
- Océan c'est plus joli.
- Peut-être, mais c'est faux.
- Et alors monsieur le scientifique ça va te tuer ?
- C'est ma logique c'est tout, laisse tomber, j'aime bien « mer » moi.
Je regarde droit devant avec conviction, en faisant bien attention à la manière dont je montre mon visage et ma posture. Dos bien droit, les deux bras sur le volant, le visage concentrer et dure. J'espère que c'est ce que je montre puis je dis :
- Si on arrange trop souvent les choses comme ça, ça peut offrir une petite mort.
- Un exemple ?
- Toi.
- Mais je ne suis pas une petite morte.
- Mort.
Je n'arrive pas à la deviner derrière ses lunettes neutres, j’ajoute :
- Et ça doit s'arrêter ou ?
- De quoi ?
- Nous, on doit s'arrêter ou ?
- Faut pas faire de plan.
- Oh que si, il en faut. Sinon pas de maisons. Sinon tu disparais…Tout bêtement comme ça, en une fraction de temps.
- On a qu’à dire, a la frontière espagnole.
- Et pour l'argent ?
- On n’a pas de soucis à se faire pour ça, l’argent.
- Ok.
Amo bishop roden, Boards of canada. Vents chauds, odeurs saline, gazon humide. 13h20, mon ventre a mal de faim. Je le dis à D, elle me dit que son ventre aussi. Ont s'arrêtent à une pizzeria et ont mange bien, sans rien dire. Pendant que je mange trop, que mes doigts deviennent gras, que mes lèvres souffrent du coca glacé qu'elle rencontre et que la nausée m'envahit. À cause de D et des pizzas. La nausée. J'ai l'impression que ce qu'on pourrait appeler « nous », D et moi, a pris un lot d'années. Mes épaules ont du mal à nous soutenir, et pourtant je me sens obliger de faire vivre mes hormones mâles avec un « nous ». Je me demande comment peut-on être totalement épanoui pendant que je suce un glaçon qui me fait un peu mal aux dents. Peut-être qu'un jour, tournant en rond dans un bel appartement, vide de tout, d'envies et d'idées, je feuilletterais innocemment ce magazine féminin a moitié rempli de pub, matant toute cette bisexualité féminine refoulée (avant de noté dans mon esprit que j'abuse de porno), tombant alors sur cette article m'expliquant le bon fonctionnement d'un couple et comment atteindre le "bonheur", tout en en profitant, pour savoir grace a l'article voisin, si les femmes aiment les mots crus au lit. Elle me dit :
-Tu t'es déjà allongé sur le sol, avec un ciel bleu, quelques nuages, un beau soleil. Et la tu ressens le plus grand vertige de ta vie. L'impression que tu vas tomber dans l'immense vide magnifique que tu observes. Tu te rends compte que t'es rien, que tout est en faite comme ça. Toute est vide, grand, énorme, vertigineux. Je ne sais pas, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire.
Je suis un peu perdu dans son raisonnement de collégienne sous influence ( « Les frères Scott », toujours se méfier des filles qui regarde « les frères Scott ». Elles ne sont pas pour moi ces filles). C'est maladroit, mais je vois ce qu'elle veut dire, je crois l'avoir déjà ressenti et je crois que j'aime le ressentir. Ça remet de l'ordre. Ça peut aussi pousser au suicide. Je réponds par :
- Oui.
- Oui quoi ?!
Ça me réveille un peu.
- Tout est plein et vide, je vois la sensation oui.
D ne bouge pas, ne dit rien. D est inexpressive et ça me met mal à l'aise. Je ne sais pas ou je dois me mettre face, ou plutôt a coté, d'une fille illisible qui a envi de tout perdre.
- Oui je connais.
- Oui tu connais la fuite. Fuir le bonheur.
- Wo wo wo! Attends attends merde quoi ! Merde !
Je m'arrête nette la voiture au milieu de la route.
-Merde quoi ! Le bonheur ?! Avec des oiseaux et des fleurs et pleins de couleurs ?! Mais bordel dit moi ou tu as seulement entraperçu quelque seconde de ces trucs ?! Pendant que tu délirais ? Que tu voulais te foutre en l'air ?! Que tu faisais une fausse-couche ?! Que je te laisser dans ton sang ?! Me dis pas de conneries !
Je suis furieux de sa bêtise, de ma bêtise. Je suis désolé pour elle, de son état, de sa vie. Mais je ne veux pas être bloqué avec elle par peur qu'elle déconne plus encore, qu'elle s'enfonce davantage dans une vie comateuse et abandonnée. Je veux l'oublier pour de bon, m'en débarrasser, m'en libérer. Non je n'aime pas cette fille, je n'en ai rien à foutre, qu'elle crève gueule ouverte au soleil. Mon humanité a des limites et les lignes rouges ou jaunes sont toujours là pour préserver quelque chose. Je n'est pas envie de sa maladie, j'ai déjà les miennes, je suis l'enfant gâté de décembre 1992. D se met à pleurer. Ça, ça ne marche plus bébé. Je défais ma ceinture de sécurité et sort au milieu de la route en en faisant trop. Le conducteur arrêter derrière a les yeux grand ouvert sur moi et la bouche légèrement ouverte. En laissant grand ouvert la porte je crie :
-Oubli moi ok ?! Oubli nos belles choses et les quatre vingt dix pour cent restant. On a baisé c'était sympa voila.
Et je pars vers je ne sais où, mais sûrement vers le centre de la ville. Je ne me dégoûte même pas. Je m'engloutis et j'aime même ça. Je ne réfléchis pas plus. Je marche c'est tout. Pourquoi ? Pour rien ? Pour faire survivre la race humaine ? Je suis persuadé d'être stérile a force de toute cette masturbation à outrance dans ma jeunesse. Le Caligula de la branlette oui. Alors ce n'est pas la survie. Je marche, vers nulle part, loin du bord de mer. Jusqu'à ce que ma tête tourne et que mes jambes trainent. Je suis assis sur un banc sale et collant et je m'en fou comme jamais. Pour la première fois j'arrive vraiment à ne penser à rien, avant quand j'essayais ça, pour me décontracter ou m'endormir. Je visualisais du rien, graphiquement, une feuille blanche avec marquer « rien » dessus. Donc ce n'était pas vraiment du rien. La c'est vraiment du rien et je voudrais que ce soit éternel. Il me faut deux heures pour calmer la frustration qu'est ma vie. Avec mon avenir zéro qui rejoint l'horizon et puis le ciel s'orne de teintes magnifiques qui me ramènent à une vie plus agréable. Je commence petit à petit à me demander quoi faire maintenant. Voir si c'est le moment de reprendre un comportement adulte, faire ma comptabilité, préparer mon avenir. Là encore, je ne sais pas. La seul décision est d'aller me réfugier chez mon grand cousin que je n'avais pas vue depuis l'habituel Noël familial. Trente minutes à pied pour arriver en bas de son immeuble, plutôt jolie. Je sonne à "Anthony Shwartzman" puis il y a le grésillement d'une réponse dans le haut parleur, mais pas de vrai mot, La sonnerie d'ouverture résonne dés quand je dis "c'est moi". Il habite le dernier étage, le sixième, je monte dans l'ascenseur en bois. En haut, il est sur le pas de la porte, souriant. Avec une petite envie de rire étouffer.
- Qu'est ce qui me vaut le plaisir ? La famille te croit mort.
- Chouette alors. Il te vaut le plaisir d'accueillir un réfugié non politique qui n'est autre que ton fabuleux cousin.
- Je suis l'ambassade avec plaisir.
Il a trente ans, grand et brun, célibataire par choix. Couche tout le temps avec tout le monde grâce à une beauté romanesque. Sans qu'il ne s'entretienne particulièrement pour ça, sans être metrosexuel, il cette avantage dans sa vie. Son appartement ressemble à un bout de chaos pur, restant classe et construit, c'est une bête bizarre. Bondé de livres et de cd, que j’ai souvent eu le plaisir de fouiller, de découvrir. Endroit qui contient de nombreux bons souvenirs. Ma première fois tout court c'est passer ici sur le canapé, avec l’album « Before the dawn heal us » de M83, pendant qu'il s'occupait d’une fille de mon âge sans pudeur. Sa copine surement jalouse s'était rabattue sur moi, c'était "sympa", c'est le mot adéquat. Elle était potable.
Anthony est habillé d'un bas de pyjama noir, de sandale en osier, d'un T-shirt blanc colle en V, d'un bracelet en cuir Vuitton, d'une bague affublée d'un signe de l'infini (Le huit renversé), et d'une barbe de trois jour et de cernes et d'une petite tache de café sur son T-shirt. Anthony écrit des nouvelles, des chroniques, qui paraissent dans un magazine. Il s'était fait passer commande d'un roman, il y a un an. Roman dont il n'a réussi à écrire que le premier chapitre, neuf pages bâclé. Il baise quand même toujours autant. Commande qui lui avait permis d'arrêter son boulot parallèle au fast food grâce à l'avance de l'éditeur, qu'il s'était dépêché de dépenser le premier jour dans ce bracelet en cuir Vuitton, par ce qu'il avait vu Sébastien Tellier avec le même.
- Que pasa Nino ? Me dit-il.
- Rien comme d'habitude. Je me traîne, je fais mon marché. Mais je ne vais nulle part pour l'instant. Et toi alors ce putain de bouquin ?
- Je suis dessus, j'écris puis j'efface, je n’en suis pas fière.
- Je peux lire ?
- Il n'y a rien à lire, neuf pauvres pages, même pas dix, même pas un numéro a deux chiffres.
- Et Monsieur Lolipop se porte bien ?
Il me fait un grand sourire, se tiens les parties et se les secoues. Il dit :
- Toujours le même, fidèle au poste.
Monsieur Lolipop est le nom affectueux donné à ses parties depuis le jour ou une fille bourrée s'était mise à chercher sa bite dans son caleçon sur le canapé au milieu de tout le monde. L'appelant d'une voix convaincue et affolé du doux noms « Monsieur Lolipop ». Ont avaient bien ris, ont avaient bien bu, ont vivaient la vie comme il fallait, pendant qu'elle s'endormait, la tête dans son caleçon.
- Tu restes ce soir ?
- Pourquoi pas, j'ai rien prévu de toute façon.
- Vous êtes tous sans avenir, les jeunes.
- Ferme ta gueule de vieillard.
Il se jette sur moi me plaque sur le sol, me bloque les bras et me chatouille, me tapant gentiment pour que notre virilité serve un peu a quelque chose. Il sait terriblement bien s'y prendre avec moi. Il s'arrête, rouge le sourire aux lèvres, encore et toujours ce sourire, comme moi. Je reprends mon souffle, les yeux vers l'arrière, vers mon front, visions de son appartement renversé, à l'envers. Un poids énorme et invisible surgit et aplatit ma tête. Je ressent l'absence de D lourdement. J'aime D peut être. Je tombe sans foi, cent fois dans quelque chose sans fond.

LA MINUTE DE DR. JO

Orchestre Poly Rythmo de Cotonou

Regardez comme ils sont mignons. Cette vidéo nous vient tout droit de Cotonou. Peu connu hors Afrique, cet orchestre est une pure institution béninoise des années 70. Si vous faites des recherches ce n'est pas sur que vous trouviez grand chose des quelques 500 titres ensorcelés qu'ils ont enregistré durant toute leur carrière. Le clip est aussi une pure merveille, comme quoi avec du talent et des idées le manque de fric n'est pas une excuse au manque de qualité. Vous voyez ce que je veux dire?
Allez, ciao et à la semaine prochaine.........

lundi 27 avril 2009

BON PLAN PLAN

BOUFFE

Petit "truc" culinaire pour égayer de la viande bovine. Il suffit simplement d'enduire la pièce de viande avec du vinaigre balsamique, ça ne donne aucunement un gout de vinaigre, mais un gout...Un gout différent, délicieux. Il n'y a plus qu'a se croire a un cinq étoiles avec son steak Charal 15 pour 100 de matières grasses. Brrrrrr Maité, brrrrr frissons...Peur...


CD

Soldes en ce moment sur le navire Fnac, qui permet de trouver la B.O du génial "Charlie et la chocolaterie" et surtout l'album du rappeur pop art toys Pharell williams "In my mind". Qui adore danser dans les Macdonalds français.

http://musique.fnac.com/a1666399/Danny-Elfman-Charlie-et-la-chocolaterie-CD-album?PID=2&Mn=-1&Ra=-28&To=0&Nu=2&Fr=0

http://musique.fnac.com/a1870062/Pharrell-Williams-In-my-mind-CD-album?Mn=-1&PID=77741&Ra=-28&To=0Ν=11&Fr=2


VIDEOS TRUCS

Vous vous êtes toujours demander ce qui se passerais si votre implantation mammaire tourner mal au point que l'on doivent vous mettre en coma artificiel puis carrément en cryogénisation. Et bien surement qu'en 2525 des guerrières du futur vous réveillerez pour combattre les machines ayant pris le contrôle de la terre (et pomper Terminator au passage). Histoire véridique de ce mauvais joint roumain télévisuel, totalement complètement entièrement hallucinatoire au plus au point avec sa B.O technoide et son chanteur qui aime surement avoir du vent dans les cheveux. Pour amateur de combat de karaté féminin au ralenti avec des flammes en arrière plan, et des tétés qui convulsionnes sous les tirs de fusils. Véritable pamphlet humaniste, ce bijou de S.F nous ouvre les yeux sur les enculés que sont nos micro ondes, genre "je pense pas par ce que je suis fais en fer mais dés que je pourrais j'assouvirais ta planète". Pti batard, moi j'ai déjà adopter le mode de vie Mormon, avec mon ordinateur en bois et résine et peau de bananes électromagnétiques.



Un peu de sérieux pédant avec le fameux "Mad rush" de Philip Glass au piano. Si vous voulez vous débarrasser d'un proche, offrez lui ce morceau un jour de pluie, ou le jour ou son conjoint le/la largue pour un/une jacky/pouffiasses tuning, suicide assuré. Au delà de ma connerie c'est un magnifique classique minimaliste. Ok Philip fais toujours la même chose dans ses compositions, mais on ne peu pas lui enlever ce morceau.



Enchainons avec un morceau de piano moderne, tiré de la Bande originale de Signes. Ou l'on peu admirer tant le talent de l'éxecutant que du compositeur James Newton Howards. Musique qui est surement la plus grandes réussite du film. Film ridicule pour grand nombre, mais kiffant pour ma pomme. Huit clos en pleine campagne a base d'invasion extraterrestre. Malgré le méga symbolisme catholique, vomitif a souhait. A noter que c'est également le dernier pic avant la monumentale chute progressive de la qualité de ses films, le Monsieur Shyamalan, touchant le fond avec sa dernière réalisation "Phénoménes"...Aie.



Clip a base de musique éléctro uniforme avec chanteur black hanté par un delirium sexuel au 300 ème degrés, a la voix transformer lilliputienne. Sorte d'objet pop aux influences Lynchienne, vomissant des grosses américaines, des topless américaines, un nain monsieur loyale en costard qui jéte un cornichon géant dans de la mayonnaise pour combat féminin, donner des coups de saucisses sur le cul d'une fille, refaire une scène de dirty dancing en plus dirty...Etcétéra etcétéra...Les lyrics parlent de sandwich humain. Pas mal pour baiser après une cuite en se retenant de rire sans savoir pourquoi.



Clip interdit de diffusion, réaliser par le responsable des effets spéciaux sur Thriller et qui compte comme jeune actrice la plus talentueuse gamine d'Hollywood, l'interprète de Little miss sunhine et Signes entre autres. Clip traumatisant, parfaitement adapter au ton étrange du morceau des Dafts. Dérangeant, travaillé, qui construit son propre univers dans ce film d'horreur des année 80, critique et schizophrène.

dimanche 26 avril 2009

MR ITOUCH PARLE CE QU'IL AIME


Trop bien jeu, nouveau pour moi. DOODLE JUMP, jeux sauter ou nous extraterrestre a trompette et manchot. Dessin comme cahier clairfontaine enfant dessine en cours aventure espace. Saute saute saute plus haut possible sans tomber, mourir par méchant bizarres trucs et volante soucoupe. Jeu comme vieux jeu arcade score, et la classement mondiale, trop envi de battre. Con addictif comme soirée pub / minou fille chouette pas conne. Chére pas, comme 0.79 centimes et Geodesic beaucoup temps dessus comme problème mentale dans sa tête. Trop bien tripote moi, touche, touche touche. Pti tapote comme ça, mmmmh. Pas pervers moi, juste électronique nymphomane, génétique c'est famille faute papa Iphone.

Achète la :

http://appshopper.com/games/doodle-jump

DIMANCHE VIRTUEL

Cher Lapin de Pâque,

Aujourd'hui je suis d'abord passer voir des potes qui habite une cassete VHS dans le grenier, dans leur studio amateur magnétique, un peu sale mais ça va. Le chanteur avait l'air très torturer dans sa tête de jeune, il m'a fais penser au chanteur de Joy Division. J'avais trop peur qu'il se pende. Mais bon la musique était chouette alors après j'y est plus penser et j'ai même pas fais de convulsions c'était méga cool.



Aprés King khan le super héros indien de la semaine dernière est devenu mon pote alors il m'a invité a venir le voir dans son repaire secret sur un toit de Manhattan. Il m'a dit de pas regarder en bas, c'est vrai que c'était haut bordel de shoune. On a aussi du attendre que la pluie se casse du ciel, sinon ça aurait mouiller sa cape et niquer ses pouvoirs. Il est trop badass sa mère et il porte deux paires de lunettes et il a une voix trop bien et la musique trop bien sa mère. Comme une lampe halogène a 20 euros, qui cramerais pas LE JOUR MÊME DE L'ACHAT. En tout cas il n'y a que des super héros indien coolos pour faire de la musique aussi coolos qu'on dirait un vieux band des années 70 bien groovy, rock, un peu funky ? Ah oui j'aller oublier, il a un super sceptre serpent pour casser les couilles des super méchants.



Puis je suis aller voir un concert de Caribou, il avait un noms de merde mais des voix d'anges gardien (pas ceux des équipes de foot). Après leur live j'avais les yeux exorbitée et je me voyais voler au dessus de l'Islande. J'ai deux boire deux coca cola/pommes/choucroute pour me calmer et j'avais aussi envi de tomber amoureux a force qu'ils parlent de "she's the one". Quel bande de saligauds en salopettes. J'ai fais 5 épilepsies, mais c'est de la jolie musique, comme de la poudre a bonbon qui pique et donne des illusions.



J'ai rejoins King Khan après, dans un vieux magasin de disques, il avais vêtu sa tenue de civile pour passer inaperçu. Il avait vraiment choisi un déguisement de minette a Ibiza complètement con. Mais bon ses ennemis était niqués ils pouvaient pas les reconnaitre. On a discuter avec un vieux chanteur et musicien a la peau noir qui parler du temps d'avant, trop chouette, c'est trop le pote de King en plus. Il a chanter avec King, c'était trop du plaisir sa mère.



Voila Lapin de Pâques, j'espère qu'avec le printemps qui est la tu va pas te faire niquer la gueule par des chasseurs bourrer, voir a jeun. En tout cas si c'est le cas je te vengerais et je les remplirais de chocolat et je les cacherais dans le jardin de leurs familles, ce serais trop rigolo je suis sure.

Mikou.

Patrick.

samedi 25 avril 2009

MORCEAU PAIN PERDU

Calvin Harris / Im not alone

Je ne suis pas fan de Calvin Harris, mais ce single solitaire ressemble a un pet foireux rappelant un fromage délicieux déguster dans un bon petit bistrot.

Il déclenche chez moi un délire "spasmique" ultra régressif, morceau jouant avec le plus basique de l'éléctro boum boum voiture a 230 sur une route départementale, chemin de la boite de campagne. Qui s'avère quasi vide a l'arrivée, ou uniquement remplis de mâles en sur-dose de branlettes. Sorte de pain pourri aux sons tuning tektonik, mais qui par quelques habiles détails s'échappe de ce carcan moisi, de manière minimaliste. Avec, vous pourrez soit illustrés votre dernière vidéo de la convention de karaté de Saint Couflain sur Marne. Ou vous pourrez la passer devant un parterre de gens hypa mega sentai hype powa, ou les intellos crieront au génie du bonhomme Harris. C'est juste un bon petit morceau ou Calvin digère l'histoire éléctronique bas du front mais efficace. Peu importe tant qu'on bouge son bassin comme un con après deux bières.

07.99/10

L'ALBUM GRATUIT : Dies of hap - pi - ness, of sor -row, dreams



Compile du pote Odd Nosdam, qu'il tire de ses propre vinyles, ce qui s'entend au son crépitant, cigales musicales du son passéiste. Résumé particulier de la pop rock aux tendances indé et vieillottes, classique et psyké, de l'indien et du mélo chorales a base de chanteurs gominés etc. Mélange a l'image des 60/70's dans l'Amérique d'un San Francisco aux élans anti conservateur. Du mélancolique, du bucolique, de l'anal, du twist again et même du Français...

Parfait pour le printemps a base de boissons fraiches et de pieds nues et de t-shirt a manches courtes et de soupe de concombre a la crème et une piscine encore trop froide, juste pour faire beau et croire qu'on pourrais y nager. Bouge bébé, bouge, langoureuse, pleine d'amours et offre moi une transe.

http://www.megaupload.com/?d=FXH3QS27

ABOUT BLANK : CHAPITRE 6



6/ Morceau de onze minutes


Je me retrouve sur la plage de galets, sous le jet tiède de la douche publique, avec habits et lunettes. La plaie tracée sur mon arcade commence à me faire sentir son existence. Je crois que j'ai flingué le t-shirt de D avec mon sang. Je crois que D en a flingué bien plus avec le sien. Le monde réel me rattrape en même temps que l'adrénaline disparaît, en même temps que la température de mon corps baisse. Je veux retourner à l'hôtel et faire comme si j'avais des pouvoirs. J'ai une peur floue, je suis juste Peter Pan. L'eau arrête de couler. Je marche sur une partie de la plage, je n'aime pas les galets. Leur grosse face ronde et grise et inconfortable, ou la saleté est apparente. Une vieille dame bien habillé pic nique seule. Assise sur sa serviette, entouré de Tupperware rangés géométriquement comme le cercle cérémonial d'une vieille sorcière. Un petit sourire de grand mère aux lèvres pendant qu'elle croque une feuille de laitue. J'aimerais être le grand père qui accompagnerait cette grande mère sur cette plage, la même soirée dans 50 ans si les eaux n'auront pas encore englouti ce bout de monde. Avec notre salade. D n'est pas concerné par cette envie, elle ne sera dans ce future, même si elle me pardonne. Je ne crois pas en ça, l'oublie c'est un jeu d'acteur. Ici les promesses de l'enfance ce sont évaporé depuis longtemps. J'ai du mal à vivre dans ce monde sans adulte. Il aurait fallu que je trouve Dieu pour remplacer ça. Je ne peux pas trouver quelque chose qui n'existe pas dans ma logique. Elle me remarque et me tend une bouteille vide, sans étiquette. Un tube de Schneider.
- Tu voudrais bien aller me la jeter, ce serait vraiment très gentil de ta part jeune homme.
Je ne comprends pas pourquoi elle ne le jette pas elle-même. Pourquoi elle me le demande, a moi, de cette manière, a cette instant la, nous deux sur la plage.
- Gardez là. Vous n'êtes pas au courant. Gardez là.
Elle me regarde, figé avec son bras tendu. Puis remet la bouteille devant elle.
-Tu a peut-être raison
Elle a compris une chose ou il n'y a rien a comprendre, j'applaudis des deux main, dans ma rêverie. Je la quitte comme ça sans plus d'échanges ou de réflexions. Je remonte sur la promenade des anglais, humide dans l'air de ce mois d'été. Ça en tête. Je marche le long de la mer, à observer le phares, les bateaux qui ne sont que des boules de lumières, les couples qui s'embrassent et se tiennent la mains et ne disent rien, le groupes de jeunes, guitare entre les mains, musique dans l'air. Je sors la cigarette et demande aux jeunes du feu, ils en ont. Je crapote ce tabac chimique sur cinq cents mètres puis abandonne cette tumeur en kit à un clochard qui se jette dessus avec sourire. Je trouve ça merdique, ça a l'odeur de merde, le goût de merde, déduction scientifique. Je suis pourtant persuadé que j'aurais plus de succès avec cette mort en bouche.
Il faut que je retourne à l'hôtel affronter ce que j’ai fait. Je suis un malade avec une maladie. Je traverse le passage clouté qui me ramène sur le trottoir de l'hôtel, observant les palmiers qui n'existent pas ou j'habite. Je me faufile entre deux voitures garées sur le trottoir. Un bruit de dérapage vient ravager mon oreille, un déchirement de tôle et d'éclat de verre et de métal suit. Mon corps se contracte douloureusement par sursaut et je vois, une voiture, un break familial percuter la voiture à coté de moi. Les débris me léche, je tombe. Sous le choc, la petite voiture percuter me fonce dessus. Le poteau d'éclairage publique la stop en se pliant légèrement, a moins d'un mètre de moi pendant que je trébuche a terre, vider. Pendant que je m'imagine revoir toute ma vie. Pendant que je me dis "merde, je n'est rien fait, je ne connais pas mon visage vieilli, je ne connais pas la paternité, pas la vie en couple, rien d'extraordinaire". Il y a le silence de la ville et le klaxon du break familiale, je suis figé, je le reste, je dirais une heure, mais sûrement dix secondes. Le klaxon s'arrête. Je vois des silhouette apparaitre aux fenêtre alentour, une voiture passe, ralenti, observe la scène puis repart, sur la route. Je me lève lentement observe mon corps, quelques petits saignements ici et là sur les partis nus. J'ai peur de ce qu'il y a dans la voiture. Il y a quatre formes, au travers des vitres éclatées. J'ouvre la porte passager arrière en répétant bout a bout et sans variations"est ce que vous m'entendez ?". Les deux petits garçons sur la banquette arrière répondent "oui monsieur". Deux enfants identiques, jumeaux, vivant les dix premières années de leurs existence, vaporeux. Je les sors. Ils marchent doucement, sans jambes sectionnées. Je souffle. Ils s'asseyent sur le trottoir. L'intérieur de la voiture est intact, des bouts de verre et un petit jouet dromadaire ou chameau et des magazines féminin, tous éparpillés. La femme a l'avant, à la place du mort, mère ou belle mère. Elle est belle, la quarantaine. La tête, dans un airbag blanc, elle s 'éveille en gémissant doucement. Je l'examine et lui parle pour la réveiller. Elle est intacte, si ce n'est un coup du lapin, un cou du lapin, une douleur dans son cou. Je la sort sans stylo venu se planter dans sa gorge. Elle ne dit rien et s'allonge sur le trottoir avec les enfants. Ils ne se regardent pas, ne parlent pas, ne s'inquiètent pas, ne s'agitent pas, rien. Les enfants sont des figures kubrickienne flippante, calme et identique. La femme ferme les yeux, respire. Toujours cette sensation d'étrangeté, de bizarrerie. Ça fait peur, plus que des cris et des affolements attendus. L'homme au volant, le père, la quarantaine, tête en arrière, ne bouge pas, mais respire, une petite plaie a la pommette droite. Je le réveille, il dormait. Paradoxe. Mon récit imaginer, il s'était endormi au volant en rentrant d'une soirée arrosée, il sent l'alcool. Même après le choc il avait continué sa sieste.
Il me dit "nikeuglouvitsse" (?), quelque chose comme ça, et se rendort. Des gens m'entourent et m'aident à le sortir. Une ambulance déboule avec sa sirène, et bloque la route. Un papa, une maman, deux jumeaux enfant. Tous en vie, avec des égratignures de bac a sable. Accident brutale et violent. Un guérison. Le mal par le mal. Je conseille au monde entier et aux politiques un accident de voiture bénin pour se remettre dans de bonnes choses. Mes tripes sorties sont revenues d'elles même, bien rangées dans mon ventre. Je peux affronter ma maladie. Un des enfants vient vers moi, me tend un dessin. Dessins de feutres colorés. Une sorte de petit personnage souriant, aux yeux marron, six cheveux courts et châtains sur la tête, avec une cape et une épée, sur un nuage, et une sorte de forteresse en arrière-plan sur un autre nuage. Un large soleil jaune et orange dans le coin gauche. Je le prends et l’enfant dit :
-C'est un dessin de la prison des enfants. Et lui c'est le roi de la prison des enfants. Mais c'est pas vraiment une méchante prison. C'est plutôt une gentille prison. On s'amuse.
Je suis étonné, rafraîchi. Il y a un petit silence et dis :
- Whoa c'est très beau. Je suis impressionné.
Je sur joue mon attitude, c'est un enfant.
- Merci, on a sept ans.
"On a sept ans" me fait sourire.
Après ça je part, je n'ai pas besoin de rester, d'observer, d'être remercié. Le hall est vide, il n'y a personne à l'accueil, et je n'ai de clé dans cette hôtel qui parait fantôme.
Je prends l'ascenseur, pour la deuxième fois, il me paraît plus grand que tout à l'heure. J'arrive devant la porte, ma main frappe doucement du poing comme si c'était, elle la porte, D. Pas de réponses, je frappe une deuxième fois, plus fort. Toujours rien, je décide d'attendre dans le couloir par terre contre le mur, je regarde mon allure, mes habits, je me sens pauvre. Je met le dessin de l'enfant sous mes yeux, je fond mon regard dessus. Je suis d'avoir de l'amour pour D, quelque part. Je suis juste désolé puis je dors un long moment, jusqu’à ce que quelqu'un de l'hôtel me réveille brusquement avec un coup de pied. Son visage n'est pas tiré. Je crois qu'il fait toujours nuit. Il articule.
- Pour toi.
Il me jette une clé au visage. Je le regarde me demandant s'il fait partie d'un rêve. Il part sans rien dire. J'accepte ça, comme beaucoup de choses maintenant. Je me lève maladroitement et tombe maladroitement sur la moquette du couloir. J'en rigole nerveusement. Il me faut dix bonnes minutes d'un temps mauvais pour ouvrir la porte, je ne m'agace pas. Tout est pardonné. La chambre est plongée dans un noir gris. Le panier de fruits a étais ramassé et rangé, rien d'autre n'a bougé, la télé toujours allumée, Daft punk. Les traces de sang sont toujours la avec leurs odeurs de métal. Je jéte mes lunettes et le dessin de la prison des enfants sur la table basse devant le canapé face a la télé dans l'étagère sur la moquette.
- D ?
Pas de réponse, ni de la chambre, ni de la salle de bain qui ne sont pas allumés. Je vais voir la chambre plongé dans un noir plus obscure que le reste. Je discerne quelqu'un dans le lit. Je m'allonge à coté doucement sur le dos. Regardant l'obscurité droit devant. Je me tourne vers la forme dans le lit, aux longs cheveux.
- Demain, on part. Me dit la forme.
Je souffle, soulager. J'accepte ce truc, ça.
- Ou ça ?
- Loin de tout ce truc, ça. Notre pré lune de miel. Dit-elle, la forme.
Je me fige par ce que pendant des milli secondes je la crois capable de lire dans mon esprit.
- Écoute, je...
- Dort. Mais ne me touche pas encore... Je veux dire toucher, pas sexuelement. Le toucher tout bêtement.
Je ne dis rien et me tourne sur le coté. Je sent la trace de la destruction chez elle. Je m'attendais à me faire tabasser par son nazi de frère, a me faire refouler de l'hôtel, rien que par mon allure. Voir son père débouler et me mettre les couilles dans un étau. Ma vie n'est pas incrusté dans une bobine argentique, encore l'argentique. J'ai eu droit a un accident de voiture salvateur dans un timing de vie cinématographique. Ma vie est une sorte de scène coupée au montage. Quelle connerie. Je suis con, je me déteste, ce truc, ça. Il faut que j'arrête de dire "truc" et "ça", peut être "comme" aussi. Je m'endors, seul. À deux dans un grand lit de princesse.
Le matin est là. Réveille par un drôle de bruit. Une sorte d'aspirateur. Le lit est vide. Je pourrais encore dormir, mais il faut que je me lève, j'ai cette envie. Le soleil est là, à travers la vitre de la chambre avec sa lumière. Je me lève, tout habillé, rouillé. La tête et le visage dans une purée invisible. Dans le salon, il y a un employé au visage tiré, avec un aspirateur à vapeur. Il me dit bonjour, se dit désolé du dérangement. Il lave le sang. D est en peignoir sur le canapé, pelures de mandarines sur elle, croissant entamée sur la table basse. En dessous du croissant, le dessin de la prison des enfants. Je redoute ses yeux, ses mots. Je glisse derrière le canapé et lui caresse les cheveux.
- Pas encore. Ne me touche pas.
Je frissonne.
- D'accord..On est toujours censé partir aujourd'hui ?
Visions. Quarante ans et une femme me fait la gueule par ce que je l'ai trompée. Mais j’attends que ça passe, j’attends de l'accepter. Questions : Pourquoi est-ce que je l'es tromper ? Pourquoi ne me quitte t- elle pas ? Réponses probables : À cause de ses seins qui tombent. De ses migraines. Du nouveau lave linge qu'on va payer sur six mois. Par peur du changement. Par principe. Par ce que c'est comme ça. Ici maintenant j’entends D me dire :
-Oui ont part, va prendre une douche. On s'évapore dans une heure ou deux.
Elle tente d'enjoliver son vocabulaire c'est un bon signe, elle tente d'arrondir les choses.
- Ou ?
- Sur la route.
- Moi aussi j'ai lu Kerouac. Mais c'est un roman, c'était il y a 50 ans, dans un monde différent.
- C'est un bon livre.
- C'est un bon livre mais je n'ai pas le permis et toi non plus. Ce qui n'est pas sérieux d'ailleurs, faut qu'ont grandissent.
- Et ? Tu sais conduire non ?
- D ne recommence pas ce genre de délire. Je ne veux pas de cette D.
Mais je ne dis pas ça. Au lieu de ça, je dis.
- Ok.

vendredi 24 avril 2009

MORCEAU ENFANTIN REVE APRES UNE SOIREE CREPES TROP SUCREES


Black moth super rainbow / Twin of myself


Délire musical au chanteur ange robot, plongé dans ses mélodies tout droit sorties d'une série marionnette pour enfants des années 70. Groupe psychédélique au possible, trip sous lsd sensoriel plein de mélancolie positive schématisant une journée ensoleillé au bord d'un lac avec des hippos hippys gloutons roses qui jouent à cache-cache sur l'herbe semblable à celui d'un golf...Pas un mini golf, un GOLF, en fumant de l'herbe, pas d'un golf.


08/10

http://www.myspace.com/blackmothsuperrainbow

MOODD TOP 5 DU PIRE


05 LE BLOCAGE DES FACS



Instinct révolutionnaire : héritage de notre histoire et de nos hormones où la gauche et Che Guevara sont les jedis, où l'état est Dark Vador, dans son Elysée étoile noire cherchant sans cesse de nouvelles manières pour mettre au chômage des gens, pourrir l'avenir du pays et de sa jeunesse, faire des complots, rendre les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Tout ça pour en venir aux blocages des facs par des gens se disant libérateurs de gauche et adoptant le régime fasciste stalinien, ne laissant aucune place aux autres pensées, suivant aveuglement leurs professeurs monomaniaques apeurés par la perte de leur emplois de fonctionnaire, instrumentalisant leurs jeunes élèves (par fois même en primaire). Un peu de réalité dans tout cela, hors du manichéisme bien pensant et aveugle, ferait le plus grand bien à tout le monde et éviterait de condamner une année d'études au recommencement. La droite n'a pas changé, rien de bien beau là dedans, mais la gauche à toucher le fond grâce a sa Ségolène Royal, aux problèmes mentaux évidents, mégalomaniaque mystique, bonne à créer une secte gluante de principes démagogiques, pire encore que ceux de Sarkozy. Je suis simplement pour le moins PIRE. N'enlevant pas de mon esprit qu'il faut garder ses instincts révolutionnaire et ne pas se laisser vomir des idéaux au micro onde philosophique à base de Che Guevara fasciste. Jeunesse se tirant dans le pied.

04 ZACH EFRON


Enfant étron sorti du fondement du père Mickey. Zach c'est le gentil gamin américain aux yeux de beau gosse happé par un succès Mouse. Mouse culture de l'enfance aseptisé qui interdit toute chose sortant des principes catholiques, vouant sa vie sous contrat à s'interdire l’homosexualité l'alcool, les gros mots etc. La vie en gros. Chaine castratrice commençant à faire surface sur son visage adulescent, prenant des apparences boulimiques, quittant l'enfance pour un état d'adulte conditionné dans de la merde. Futur has been junkie, clown de la presse people, je ne lui espère pas ça, mais je le vois venir. Le PIRE ici c'est ce que l'on fait de lui, pas Zach en lui même. Merde je vais finir par faire une fondation de soutien...Ceci dit il a une tête à claque monumentale.

03 LES BRONZ2S FONT DU CH'TI


Il y a eu une mode Chti à la con, comme toute mode à la con, elle est censée être passagère. Voila t'y pas qu'un groupe de, je cite, de "rap magrebhin chti", viens surfer là dessus deux ans plus tard, espérant rameuter les derniers cons chtis en liberté, à qui la boite à chti Fnac ne suffisait plus. Maintenant leur musique : mélange de rap communiste avec de la musique d'un nord à base d'accordéon...Trip surréaliste qui par son absurdité pas tout à fait voulu développe nos cordes vocales pour déployer un rire bienfaiteur.

02 LES GORMITIS


Jouets pour enfants sortis d'un esprit malade et de sa boite dite "créative". Sorte de pédophile de l'esprit, pour qui un enfant est une chaire à saucisse bonne a entubé avec un concept éculé, vu et revu et exploité jusqu'à explosion des ovaires ou comment une majeur partie des sociétés créatives spécialisées dans le jouet prennent les enfants pour de simples petits zombies TV couverts de chaux. Les Gormitis sont des sortes de figurines Pokémon monstrueuses, au delà de toutes les considérations basiques du design. Certainement dessinés par des schizophrènes sous héroïne et Tahiti douche, dessinant sur leurs papiers peints avec leurs sang, leurs démons imaginaires. Tirés du pire milkshake des stéréotypes commerciaux. Mélange de tous le mauvais gout adulte pour la création d'univers enfantins. Des transsexuels de plastique industrialisé au plus haut niveau.

01 LA STÉRILISATION BIEN PENSANTE


Responsable d'une sublimation de la pipe de Mr Hulot, de Tati, remplacé par un pauvre collage "Print" tournant l'affiche au pathétique d'une société sur protectrice et aseptisante. Elle est aussi responsable de disparitions tabagiques sur l'affiche Coco avant Chanel et sur une photo de Sartre. Alors, posez-vous, fermez les yeux. Imaginez un futur où l'on transformerait l'histoire entière jusqu'à en faire disparaitre la cigarette de tous les films d'histoires. Faisant des années du tabagisme innocent des années d'accro à la sucette. Gainsbourg avec son mythique bout de paille aux lèvres, qui lui offrit un cancer bien plus tard. De Gaulle sortant de sa voiture sucette au bout des doigts etc.Le poison et la part sombre, le mauvais, doit être conservé dans une certaine mesure, nos images ne doivent pas se censurées de la réalité pour offrir aux yeux "innocents" la réalité que l'on voudrait. Simple système de bonne conscience, qui permet à certains de mieux dormir la nuit, sans savoir avec quelle horreur il transforme un monde moderne qui s'éloigne de plus en plus de la vie.

VIDEOS ANTI BRANLETTE


La seule fois où j’ai du souffler dans un alcootest, je rentrais tranquillement en Vélib à 4h du mat dans un Paris vide quand une bagnole remplie de quatre flics en chaleur, qui s'emmerdaient certainement et qui d'après leur dire me suivaient depuis 30 minutes...Contrôle d'identité, fouille, alcootest, leçon de morale avec menace du genre" bon c'est bon t'es à la limite du seuil mais on a ton adresse hein !". Ils m'avaient surement pris pour un bobo cocaïné. Alala qu'est ce qu'on se marre à 4h du mat en Vélib a Paris.



Grand classique de débilité que le plantage de face. Là il faut bien avouer que l'image de deux fana de l'armée qui se film le week end en opération commando pour finir comme des cons en s'explosant la gueule par paquet synchrone de deux sur le goudron. Ça fait du bien.



Le grand classique jusqu'à maintenant c'était de dessiner des moustaches hitlériennes et une croix gammée de très très très mauvais gout sur un ami endormi...Heureusement "ils" ont découvert le scotch, mais j'avoue que je me demande ce que ce mec a pu prendre pour dormir avec les deux yeux ouverts par des scotch. Quant à la tête que ça lui fait, ça a de quoi inspirer nombre de boites hollywoodiennes spécialisées dans les monstres en plastique. La colline à des yeux 3 ?



Ah les années 90...La House, la 3D, le graphisme fluo...Voila un petit clip du célèbre Dj Hell qui résume un peu le début de cette période qui aujourd'hui n'a pas encore été digérée. Surtout quand on voit la gueule de la 3D et de son animation ajouté à cela le délire psyché 90's avec ses méduses sous acides, totalement kitchos. Toy story en rave party avant l'heure.



Twisted metal black, premier bébé (scandaleux) du maitre vidéo ludique David Jaffe également créateur du jouissif God of war. Jeu vidéo dans un monde apocalyptique façon film futuriste de vidéo club cheap "direct to video" avec gladiateurs tarés en véhicule, se massacrant. Vidéo de fin du personnage du clown, finalement enlevé de la version finale. L'on y découvre le délire abdo, bikini, 90's, punk, S.F mad max, fantastic, psychopatique, humour, format cd...De David Jaffe, jouant avec la pop culture.

mercredi 22 avril 2009

LOOTTERIE


UN DVD

+


UN CD

+


UN TRUC QUI TRAINE

+


3.50 EUROS
(pour une bière)


=
Le junk MOODD pack

Choisissais un numéros entre 1 et 10 dans les commentaires de cette article. Quand nous aurons dix participant assoiffés de gains en cette période de crise a la dramaturgie folle, je tirerais au sort un chiffre. Amis, ennemis ou neutre, l'homme, la femme ou la chose au chiffre tiré remportera le package " junk MOODD" décris plus haut. Oui vous aurez remarquer, MOODD s'écrit en majuscule car il veux se faire remarquer, il est un peu con parfois.
Faucher comme tous le monde je vous refourgue ce qui m'emmerde (bon ok pas toujours) et je vous offre une bière.