mardi 19 mai 2009

UN PORTO, DE NUIT, SEUL DANS UN IMMEUBLE D'AFFAIRE


On en profite pour enlever ses chaussures, imprégnant la moquette de leurs humidités, boulets étouffant de la fin de journée. Écoutant les néons et la climatisation, les lumières derrière les grandes fenêtres, vitrines de verres qui regardent la ville avec notre reflet qui vole dans le vide et nous imite. Ces milliers de lucioles électroniques accompagnent une mélancolie scintillante au travers de ces murs noirs de nuit. Seul au monde dans un endroit immense qui ne vie que par l'agitation. Regardant l'endroit inhabituellement apaisé, ouaté dans notre saine solitude contemplative.

Il y a la tristesse VHS d'une chaine T.V qui passe des clips un de ces soir de la fin 80 et du début 90. Repensant a tous ce qui c'est écouler. Au design encore nauséabond, aux couleurs, a l'odeur d'un lampadaire jaunâtre a coté d'une vieille borne SNCF d'un orange qui n'existe plus. Le cheap des grands moments, le plastique d'un appareil photo "lomo" bon marché dans les années 70's qui aujourd'hui est un objet de mode. Il y a toutes ces années qui vont se faire et toutes ces réfléctions qui s'y collent dans l'obscurité imposé. Pour ceux qui n'arrivent pas a se reposer quand on est censé se laisser dormir.

Poète alcoolique de seconde zone a la mine clone "Gainsbourgnienne". Peut être... Mais non.
Vapeur musicale d'un simple bon vieux morceau des moins simples années sombres d'une fin de millénaire ou le sida viens passer son écharpe rouge autour de nos cou, Gainsbourg y meurt, les extraterrestres semble être partout et la fin du monde sera causé par un bug d'horlogerie.
Hume.

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