
GONZALEZ / SOLO PIANO
COMME LA B.O D'UN VIEUX FILM D'ANIMATION
La première influence senti c'est celle d'un Eric Satie au modernisme étonnement précurseur dans le monde de la musique pour son époque. Nourri d'une misère dans la fin de sa vie qu'il cacha a ses proches et qui joua certainement sur ses compositions si particulières.
L'esprit se reflète dans la musique de son créateur. Oui je sort de grande phrase pour me la péter a des soirées champagne et faire comme si j'étais assez intelligent pour donner des leçons de vie cosmologique. Je fais des économies de baises pour plus tard.
Satie fais parti des artisans du son qui fit évoluer les choses. Comme Aphex Twin il y a une vingtaine d'année. Ces créateurs bâtisseurs offrent la matière.
Gonzalez une centaine d'années plus tard joue dans ses plates bandes, avec un un modernisme non précurseur lui , mais toujours agréable a entendre jouer par ses habilent doigts de pianiste passionné et amoureux des touches blanches et noirs qui défilent.
Mélodique, poseur qui instaure une ambiance pour amants, triste, joyeux, mélancolique...Grand melting pot pour désespérer, aimer, mourir en se bourrant d'aspirine, faire la cuisine, boire du vin pleins de résidus et voir des artistes a la con manger leur caca pour dénoncer le régime totalitaire nord coréen.
Une best of de sentiments musicaux qui s'adapte a tout avec une beauté simple. Malgré son classicisme assumé il me permet de sortir LA phrase de vieux con "On en fais plus des albums comme ça" et c'est bien dommage. Pour une traversée onirique qui arrive a envahir l'espace sobrement a en immerger totalement l'esprit des mangeurs de sons.
08.50 / 10
Solo piano en streaming :
http://www.deezer.com/#music/album/100224
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